Ce
rapport concerne un accord cadre qui à vise l’assistance et l’expertise
technique d’un certain nombre de thématiques liées à la mobilité.
Il
permet donc de savoir quelles sont les orientations de la Métropole en matière
de mobilité.
Ce
rapport pourrait apparaître comme technique mais il illustre parfaitement la problématique
actuelle de la construction notre métropole.
C’est
la Métropole de Lyon et non pas de l’agglomération lyonnaise.
La
mobilité, c’est le sujet à la mode, LE sujet de la future campagne
métropolitaine
Mais
au delà des incontournables orientations comme :
la limitation de la voiture en
ville,
le développement des transports
en commun
le développement des modes doux
ce
sujet de la mobilité doit être appréhendé de façon cohérente en fonction de
l’ensemble des variables qui s’y rapportent.
La
concentration des zones d’emplois dans le centre de la ville centre de la
métropole, la densification des zones d’habitats qui ne sont pas forcement compatibles
avec le développement transports en commun denses, des choix d’urbanisme qui ne
collent pas avec la réalité de la vie quotidienne, des villes inadaptées à des
développement massif de nouveaux modes de déplacements.
Ce
rapport permet d’identifier les sujets liés à cette mobilité ;
autopartage, nouveaux engins de mobilités, péage urbain, information
multimodale, vélov, .
Tous
ces sujets sont principalement liés à l’urbain dense et à un problème : la
voiture individuelle
La
voiture individuelle n’est pas compatible avec une densité urbaine importante.
C’est acté.
Elle a
d’autre inconvénients, notamment en terme d’émissions polluantes et de
consommation d’énergie mais ces sujets peuvent eux techniquement être traités.
Mais
notre Métropole n’est pas que dense. Nombre de grands lyonnais recherchent un
mode de vie moins urbain.
Mais
que leur propose t’on, un renforcement de la ville centre, d’un point de vue
économique, stratégique.
Chers
collègues,
Nous
ne pouvons que regretter l’absence du Maire de Lyon aujourd’hui. Sur ces sujets de mobilité, extrêmement
présents dans les débats publics, Les orientations sont trop souvent guidées,
en tout cas limités par une vision lyonnaise restrictive.
Mais
cette absence de maire de lyon illustre parfaitement le dédain de l’homme vis à
vis du reste de la Métropole, des autres communes qui sont pour lui, avant tout
un fardeau nécessaire financièrement pour ses rêves de grandeur.
Ainsi Les
sujets de Lyon deviennent petit à petit les sujets de la Métropole.
Attention,
quand je parle de sujet, il faut comprendre « Ce sur quoi s’exerce (la
réflexion) » et non pas « Personne soumise à une autorité souveraine » .
Si la
concentration à l’échelle de la métropole de ces sujets est logique, la
déconnection de l’échelle de mise en œuvre sur le terrain ne l’est pas.
On ne
peut pas raisonner à Lyon comme dans les autres communes…
Je
m’explique ; à Lyon, l’adjoint à l’urbanisme et aussi le vice président de
la métropole à l’urbanisme, qui est aussi le président délégué du Sytral, donc
pour faire simple tout se décide par la même personne qui a la totale confiance
de son maire et de son président…. Enfin logiquement
Dans
ce cas de figure il n’y a évidemment pas de distorsion entre les choix de la
Métropole et les choix de la ville…
De
même, les grands thèmes comme les finances, le développement économique, la
culture, le numérique, etc ; tous portés par des élus lyonnais
Mais
dans des communes de la métropole plus éloignées de la ville centre, les
orientations se sont pas forcement les mêmes.
Certes
il doit y avoir une cohérence, sur toute la métropole, c’était d’ailleurs
l’idée du législateur quand il a inscrit le pacte de cohérence territoriale dans
la loi Notre : il n’imaginait pas, notre législateur, que le pacte deviendrai
l’œuvre inachevé d’un conseiller en quête de délégation qui à pu l’utiliser à
loisir pour exister, le plaisir de palabrer et réinventer l’existant,
Mais
au delà de cette cohérence, il faut aussi répondre aux besoins réels des
habitants et là, monsieur le président, l’attention légitime qui devrait être
portées aux représentant des habitants, aux maires n’y est pas.
En
effet, la mobilité concerne le quotidien des habitants, elle concerne leurs
habitudes, et qui mieux que les maires connaît les attentes des habitant.
Au
delà de ce rapport, ce que nous demandons, c’est que la place des maires soient
intégrées dans les réflexions liées aux sujets de mobilités et dans les travaux
préparatoires aux modifications indispensables aux modes de vies futurs et que
toutes ces études et travaux ne soient pas restreints à une vision restrictive,
urbaine et dense de la Métropole, une métropole sans voiture, une métropole
utopique.
Une utopie
ou le Maire de Lyon pourrait décider seul de contournements régionaux
Une
utopie ou nous serions capables de financer un transport en commun pour tous
Une
utopie ou les financements des grandes infrastructures seraient accessoires.
Une
utopie ou les voitures s’évaporent quand on supprime les autoroutes
Une
utopie destinée à flatter les utopistes verts quand ils croient que le chemin
de la décroissance est une voie d’avenir
Une
utopie enfin où les élus de certains territoires périphériques de la Métropole
seraient capables de continuer à voter à l’inverse des attentes de leurs
électeurs